Dans la première partie de cette investigation, on a montré comment Pacifique Masunzu encore enfant souffrait d’une crise identitaire. S’affirmant de plus en plus dans son adolescence puis dans son âge adulte, il a développé un esprit félon, revanchard et généreusement rancunier. Cela s’est durement enraciné dans ses mœurs au point qu’il a commencé à fomenter des coups mortels contre ses frères d’armes pour mieux gagner galons et honneurs de Kinshasa.
Dans son ascension fulgurante, il s’est allié à tous les diablotins armés qui écumaient la région de la Plaine de la Ruzizi et celle des Hauts Plateaux de Mulenge dans la Province du Sud Kivu. Et combien d’officiers supérieurs Banyamulenge, ses frères d’armes, a-t-il décimé par ruse crapuleuse. De sang-froid et de façon préméditée, il les exécuta ou les fit froidement exécuter en leur tendant des embuscades meurtrières sur lesdits hauts plateaux ?
Vers les années 2010 et au-delà, le général Masunzu avait un souci d’honorer sa parole donnée au Président Joseph Kabila, celle de rallier de force les combattants Banyamulenge du RCD-Goma dans les FARDC. N’avait-il pas promis au Président Kabila qu’en échange de sa fulgurante promotion jusqu’au grade de général d’armée, il devait enrôler dans les FARDC toutes ses troupes qu’il commandait comme chef des mutins du RCD-Goma de Me Azarias Ruberwa sur les Hauts Plateaux de Mulenge ?
On le verra mener des tueries de ses frères et parents Banyamulenge et aider aux razzias de leur bétail en complicité avec les groupes Mai-Mai de proximité. Tout cela, il le faisait avec objectif de saper le moral du reste de ses amis qui n’ont pas voulu faire défection des rangs du RCD-Goma pour s’incorporer autant que lui dans les FARDC. Au moment où des groupes armés négatifs rwandais regroupés dans le P5 élirent le lointain territoire de Mulenge comme leur base-arrière pour attaquer le Rwanda, il échafauda un plan pour l’utiliser afin de forcer ses anciens frères d’armes pour se rendre aux FARDC. Ce P5 était une plateforme de formations politiques négatives rwandaises nourries de divisionnisme ethnique et d’idéologie génocidaire. Ce P5 était une coalition de mouvements politiques négatifs rwandais dont AMAHORO-Peace Congress de Paul Rusesabagina, FDU – INKINGI (Forces Démocratiques Unifiées) anciennement sous la présidence de la Dame Victoire Ingabire, PDP – IMANZI (Parti Démocratique du Peuple rwandais) de, PS – IMBERAKURI (Parti Social) de Me Bernard Ntaganda et le RWANDA NATIONAL CONGRESS (RNC) du Général. Faustin Kayumba Nyamwasa. Ce P5 est plus connu sous une nouvelle dénomination, le MRCD/ Mouvement rwandais pour le Changement Démocratique coiffé par un certain Paul Rusesabagina élevé au rang de héros hollywoodien du Film Hôtel Rwanda. Paul Rusesabagina profitant de cette auréole d’artiste international retrouve des élans politiciens et querelleurs. La Branche armée de ce MRCD dite le FLN (Front de Libération Nationale) va se renforcer de mouvements comme le FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda, RUD-Urunana/Ralliement pour l’Unité et la Démocratie et les recrues de RNC/Rwanda National Congress.
Le Général congolais eut l’idée de s’arc-boutait sur cette nébuleuse rwandaise opérant indûment sur son ancien territoire pour venir à bout de ses frères Banyamulenge qui ne voulaient pas se faire brasser dans les FARDC. En fait c’est ce Général Munyamulenge qui a eu l’idée d’inviter ces opposants négatifs rwandais sur les Hauts Plateaux d’Itombwe avec double objectif de parachever une épuration ethnique de Banyamulenge et les chasser des hauts plateaux d’Itombwe et de faire de ces hauts plateaux une base-arrière de toutes ces milices négatives à idéologie anti-tutsie, bref une sorte d’un Hutuland où les Tutsis seront exclus à part leurs affidés tels que les généraux Masunzu congolais, Kayumba Nyamwasa rwandais et quelques-uns de leurs lieutenants. Le premier général n’avait-il déjà été qualifié de Mai-mai Tutsi.
Malheureusement son entreprise échouera. Ce FLN fut détruit sérieusement au point que presque tous ses commandants et autres leaders politiques furent capturés et jetés dans les prisons rwandaises où ils font face à la rigueur de la loi.
Masunzu s’est allié avec le diable
L’attitude des groupes Maï-Maï envers les FDLR variait fortement d’un territoire à l’autre. Dans celui de Shabunda, au début décembre 2009, des combats intenses opposaient les FDLR aux Maï-Maï Raïa Mutomboki . Par contre, et de manière paradoxale, le principal allié congolais des FDLR dans la province semble être les FRF, composées de Banyamulenge, donc des Tutsis congolais, ce qui a mené les deux groupes à attaquer ensemble les FARDC et des groupes Maï-Maï. Cette « alliance forte », selon les mots du Rapport du Groupe d’experts de l’ONU, est d’autant plus étonnante qu’une partie des troupes FRF a été récemment intégrée aux FARDC et que la 10ème Région militaire (opérationnelle au Sud-Kivu) des FARDC est dirigée par un des fondateurs des FRF, le Général Pacifique Masunzu .
Rôle de Masunzu dans le génocide de Katumba
Le génocide de Katumba s’est produit lorsque le commandant d’Uvira était le colonel Mutupeke. Les recherches montrent que les Maï-Maï appartenaient à ce colonel Mutupeke. Le massacre a été consommé avec la complicité des FNL (Forces Nationales de Libération) burundaises mais il était dirigé principalement par Mutupeke. Sironi Masunzu, le Commandant Pacifique, n’a pas planifié le massacre de Gatumba, mais il a plaidé l’innocence du Colonel Mutupeke au près du régime de Joseph Kabila. Il a nié que le colonel Mutupeke aie eu aucune implication dans lesdits massacres. Pourtant son active participation est prouvée par de nombreuses recherches.
Décès du Major Kagigi
Le major Kagigi, plus connu sous le nom de Bucafu, est l’un des vaillants soldats qui a fait un excellent travail dans les hauts plateaux d’Uvira en lutte contre les FDLR et les Maï-Maï. Ses hauts-faits s’étendent de Rurambo, en passant par Muhuzi et Kalungu jusqu’à Rubumba. Il a poursuivi ce travail d’autodéfense de la tribu Banyamulenge jusqu’à Katanga, Rubibi et Nyawaranga (Gihamba).
Après quoi Masunzu s’est séparé du RCD et s’est enfui à Minembwe (Masha) avec ses hommes de troupe. Kagigi les y a également rejoints mais il n’a pas tardé à se séparer de lui en raison du mauvais comportement de Masunzu et de ses coéquipiers.
Masunzu voulant le tuer, il a rejoint Nyamushebwa à Bibogobogo qui lui aussi s’était mutiné contre le RCD. Connaissant sa bravoure au combat, Nyamushebwa lui a immédiatement confié le commandement des opérations. Plus tard, tous ces commandants ont été brassés dans les FARDC de Joseph Kabila Kabange. Masunzu Pacifique était déjà nommé commandant de la région militaire du Sud-Kivu tandis que le Major Kagigi avait reçu le commandement du bataillon de Nyangezi.
Très rancunier, Masunzu a trouvé là un moyen de se venger de lui. Dans la foulée, Il a convoqué une réunion d’urgence au Quartier Général de Bukavu à laquelle le Major Kagigi devait participer. Arrivé en chemin, il tombe sous les balles nourries dans une embuscade. Il s’est avéré, par après, que ceux qui l’ont abattu étaient des militaires de l’escorte du Général Masunzu.
En 2012, certaines personnes lui ont demandé pourquoi il avait tué le Major Kagigi. Il a admis qu’il l’avait tué, mais il n’a pas précisé le mobile de ce crime.
Rôle du général Masunzu dans la mort du colonel Tambwe
Le colonel Tambwe Serukiza Rugimbana a posé des questions sur la mort du Major Kagigi, car il était membre du groupe qui a fait l’enquête sur les circonstances de la mort du Major. Le colonel Tambwe se trouvait au camp de Luberizi, dans la plaine de la Ruzizi, un camp pour réservistes. C’est là qu’il a été froidement abattu par des individus inconnus venus de nulle part pour cette crapuleuse besogne.
Quelques jours plus tard, ces tueurs sont descendus à Uvira depuis Kirungwa pour acheter de la bière et les femmes à Kasenga. Lorsqu’ils y sont arrivés, ils sont tombés face à face avec les soldats de l’armée régulière des FARDC. Ceux-ci ont tiré sur eux et tué leur commandant Maï-Maï Bede Rusagara. Ces militaires FARDC ont saisi sur eux le pistolet qui avait appartenu au feu colonel Tambwe. L’un de ces Maï-Maï arrêté avouera que ce sont eux qui ont tué le colonel Tambwe, qu’ils ont enlevé le colonel Gatoki Mitako dont on a retrouvé aucune trace. Ce Maï-Maï a précisé qu’ils avaient reçu beaucoup d’argent de la part du Général Masunzu pour accomplir cette mission.
Pour rappel, lorsque Masunzu mutin était dans le maquis, ce colonel Gatoki était chargé d’enquête dans le groupe de FRF dont Masunzu était commandant. Il l’a également utilisé pour retrouver les FDLR qui étaient censés les aider. Il les a déployés dans de nombreux endroits. Il a signé son arrêt de mort quand il a demandé à son chef Masunzu des clarifications sur la mort de ses camarades. Il a donc été mis sur la liste de ceux qui devraient être tués et il a fini par l’être.
Le massacre de Mutarure en territoire Bapfurero
Le massacre de Mutarure a été perpétré par le général Pacifique Masunzu. Mais il l’a fait avec l’aide du nommé Nyenyeri qu’il finira par emprisonner. Tout part du fait que les Mai Mai de la place entrent dans le fief de Masunzu, razzient son troupeau de vaches et en égorgent son berger Kimeme. Masunzu entre en colère et décide que ce crime ne sera pas impuni. Il ordonne la poursuite de ces Maï-Maï jusque dans leur retranchement, dans le village dit chez Rusagara. Il intima l’ordre à ses hommes de tirer sur tout ce qui respire. C’est ainsi que Nyenyeri a commencé à tirer sur les ordres de Masunzu tuant 38 personnes et blessant plus de 50 personnes.
Décès du colonel Elias Rubibi
Ce massacre des habitants de Mutarule a été imputé au colonel Elias Rubibi par le simple fait qu’il était le commandant de la zone. Les Bapfurero ont voulu se venger de ces tueries. Sironi Masunzu craignant que le colonel Elias dise tout ce qui s’était passé réellement, il l’élimine. La conclusion de la recherche était que ce n’était pas le général Sironi Masunzu qui a tué directement le colonel, mais les témoins oculaires affirment que ceux qui l’ont tué étaient en contact permanent avec lui.
Le rôle du général Sironi dans l’effondrement de Mulenge 2017-2023
Des témoignages des services de renseignement congolais montrent que le projet de razzia des vaches et d’incendier des maisons de civils Banyamulenge a été instruit et organisé par le général Sironi Masunzu. Pour lui, c’était l’unique moyen de décimer les Banyamulenge. Face aux mangeurs de vaches, Il a dit que le pouvoir des Banyamulenge réside dans leurs vaches. Aussi a-t-il recommandé que l’on abatte tous leurs troupeaux, que cela va les ramener 30 ans en arrière.
A cause de ces subtilités criminelles et pour avoir dévoilé là où réside la force des Banyamulenge, l’état-major des FARDC en est venu à lui faire pleinement confiance. Il a décidé qu’il est l’homme le plus crédible.
Certains généraux des FARDC se demandent s’il est vrai que le Général Sironi Masunzu est un Munyamulenge au vu du mal parfaitement incroyable qu’il a commis à leur encontre. Non seulement les dits généraux n’ont rien compris aux agissements de ce sinistre sire face à ses frères de sang Banyamulenge, mais aussi le président du Congo Kinshasa d’alors, le président Joseph Kabila lui aurait demandé :
- « Mais toi, Masunzu, es-tu réellement un Munyamulenge » ?
Plus tard, vers les années 2017-2018, au lendemain du début de l’effondrement des forces négatives qui pullulaient sur les hauts plateaux du Sud Kivu, le chef d’état-major le général Amisi Tangu Four s’est rendu à Minembwe pour une mission de pacification de la région. Un chef Mubembe a levé sa main et a accusé:
– « Monsieur le général, vous êtes injustes de nous désarmer. Les armes et les munitions que nous utilisons nous ont été données par vous ».
Le général lui a rétorqué… – « Qui nous ? » Et le Mubembe de lui dire :- « Mais… le général Masunzu, monsieur vers 2017-2018 !». Le Général Amisi Tangu Four le fit rapidement taire.
De la cupidité d’un seul homme, le général Pacifique Masunzu
Avide de pouvoir et de gloire, froid quand il tue ou emprisonne les innocents ou les spolie de leurs biens les plus chers, on ne fait que constater que ce triste sire, ce vers 2017-2018 Général Pacifique Masunzu a signé un pacte avec Satan et le régime actuel de la RDC. Mais pourquoi semble-t-il vouer une haine profonde contre les siens ? On est tenté de comprendre que ce militaire est dépassé par son égo. Tout doit tourner autour de lui. Pour cela, rien ne doit se faire sur les Hauts plateaux de Mulenge sans son aval.
Pour exemple parlant, ayant nourri l’intention de désenclaver leur région (Mikenge-Minembwe), les Banyamulenge ont voulu construire un centre aéroportuaire à Murambya sans que le Général Masunzu soit associé à ce projet. Il a décidé que ce projet tombera dans l’eau.
Pour y arriver, il a recouru à une désinformation patente en haut lieu. Il a informé Kinshasa que cette piste d’atterrissage allait profiter au Rwanda qui l’utilisera pour ses aéronefs. Pour faire échouer le projet, sachant que le Président Tshisekedi ne porte pas dans son cœur le Clan Kabila, il accusera le Gouverneur Zoé Kabila d’avoir financé ce petit aéroport.
Un autre haut-fait criminel de Masunzu tombe malheureusement dans l’eau. Il a activement œuvré en vain à l’arrestation du Colonel Makanika qui avait déserté l’armée pour voler au secours de ses parents et frères Banyamulenge insécurisés par les bandes Mai-Mai. Son souhait n’étant pas exaucé, il s’est lancé dans des accusations aussi loufoques les unes comme les autres. Tantôt il avance que pour leur sécurité, « les Banyamulenge se défendent contre les Mai Mai avec l’aide du Rwanda. Tantôt que le Rwanda est entré activement à Mulenge pour lutter en riposte contre les Mai-Mai avec l’objectif de faire de la Province du Sud Kivu un Etat indépendant.
Il semble que Masunzu n’a pas un cœur tranquille quand il ne fomente pas des coups bas contre ses frères d’armes Banyamulenge qu’il accuse de complot contre le Chef de l’Etat Tshisekedi.
Et Kinshasa paie les services d’un homme si tordu. Pour toutes ces prestations hideuses, il est élevé au grade de Lieutenant Général.
Ce caractère odieux de félonie le poursuit tout au long de ses jours. Son bras long, il le porte partout où il veut se venger de quelque lointaine peccadille portée contre lui.
L’arrestation de Bonheur et sa mort :
Le meurtre de Bonheur Sekunzi Zakaria est un autre cas qui confirme que ce Général porte le mal profondément incrusté en lui. Arrêté sans motif connu le 15/02/2021 sur l’ordre du Colonel Rugabisha Alexis qui était l’adjoint du général Muhima à l’aérodrome de Minembwe en partance pour Goma pour les soins de santé, Bonheur Sekunzi Zakaria est transféré directement à Kinshasa dans des circonstances très floues, sous les tortures de services de renseignement. Il a fallu plus de 6 mois pour qu’un membre de sa famille soit autorisé à lui rendre visite.
Privé de toute visite et des soins appropriés pour un diabétique qu’il était, il a été jugé à la va-vite. On lui a collé le crime de terrorisme et interné dans la prison militaire de Ndolo. Pourtant Bonheur est un civil. Il finira par développer des complications liées à sa maladie et sera opéré à l’hôpital militaire du Camp Kokolo. Il mourut peu après par manque d’une prise en charge nécessaire. Ses proches parents qui faisaient office de garde-malades diront plutôt qu’il aura été empoisonné sur son lit d’hôpital.
Le crime étant consommé, le corps de Bonheur n’a pas été autorisé à être transporté pour inhumation au village natal tel que l’avaient souhaité les membres de sa famille. Comble d’ironie, le corps a été transporté dans un lieu inconnu et enterré sans qu’aucun membre de sa famille ne soit présent. Il n’est pas difficile de nommer une main diabolique du Général Pacifique Masunzu qui a organisé tout ce stratagème, car ses lieutenants dont les Colonels Sebagabo (pourtant cousin de Bonheur) Sekunzi et Rugabisha disaient à ceux qui veulent l’entendre que même si on donne le corps aux membres de la famille le corps n’arrivera pas à Minembwe où toute la population l’attendait pour l’enterrement. Les personnes qui étaient désignées par la famille pour accompagner le corps ont fait l’objet d’intimidations verbales et de menaces.
L’emprisonnent de plus 500 jeunes Banyamulenges
Depuis que le Général Pacifique Masunzu a été nommé à la tête du commandement militaire de la province du Sud-Kivu, les Banyamulenge n’ont jamais retrouvé la paix. Il a toujours organisé des coups mortels à leur encontre.
Avec un cartel d’autres félons qui lui sont dévoués dont le colonel Rugabisha, le major Sebagabo, les civils Enoch Ruberangabo et Ruhorimbere pour ne citer que ceux-là, Masunzu fomente des coups bas. Son cartel traque tout le monde : militaires, humanitaires, étudiants etc. Jusqu’à ce jour on peut compter plus de 500 personnes de la tribu Banyamulenge arrêtées sans motifs. Actuellement, plus de 60 sont en prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Ces arrestations visent toute personne, mouvement, groupes armés qui s’opposent au déracinement des Banyamulenge dans leurs autrefois tranquilles hauts plateaux. Le Dr Lazare Sebitereko Recteur de l’Université Ebenezer de Minembwe est cas parmi tant d’autres.
Cache d’armes à Minembwe
Au cours de son long séjour de 10 ans dans les montagnes de Minembwe, le Général Pacifique Masunzu est accusé d’avoir collaboré avec les FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda à qui il a approvisionné en armes. On est atterré de constater que ce Général, ancien militaire de l’APR (Armée Patriotique Rwandaise) s’est permis d’armer un groupe rebelle, les FDLR, fait d’anciens éléments de l’Armée Gouvernementale Rwandaise qui ont commis le génocide des Tutsis. Ces FDLR lui ont-ils donné or et coltan en échange ?
Ce reproche a fait l’objet d’une correspondance en 2013 du Lieutenant-Col Rajeev Sharm, Commandant des Casques Bleus de la MONUSCO en Province du Sud Kivu. D’aucun soupçonnent que cela a motivé le Chef de l’Etat Congolais Joseph Kabila de l’avoir muté pour Kamina pour se désolidariser de cette action pouvant entacher les relations de bon voisinage entre la RDC et le Rwanda.
Trahison de Kabila, il trahira Tshisekedi aussi
Un traitre ne dit jamais qu’il est. Et, pourtant il l’est, le reste et le restera. Masunzu, a trahit ses propres parents, frères et sœurs. Il a trahi ses maitres formateurs de l’APR, ses commandants de l’AFDL, du RCD et le pouvoir de Kabila qu’il a pourtant servit en s’alliant aux rebelles des FDLR et les Mai-Mai qui combattent un régime allié pour le premiers et le pouvoir en place pour le second. Il décevra ce régime qu’il sert actuellement. « Les gens s’attendent toujours à ce que les traîtres aient un visage de traître », Alfred Bester.
CONCLUSION
Pour finir cette indignation notons que l’actuel commandant de la deuxième région militaire de la RDC le général Masunzu Pacifique alias Kamusenge est d’origine complexe. Il a grandi frustré et a connu une jeunesse assez trouble. Il a œuvré dans l’APR de façon trop tumultueuse. Son activisme militaire dans l’AFDL et le RCD n’était faite que des mutineries, rebellions et des trahisons. Il a trempé dans toutes les magouilles que la région des grands lacs africains a connu ces trois dernières décennies. Il a trahi ses co-équipiers de l’armée, il a trahi ses soi-disant « frères Banyamulenge » en tuant les braves militaires parmi eux et tous les Tutsis Congolais et de la région en général. Il a travaillé avec les rwandais avant de les combattre farouchement et de s’allier avec les rebelles, ennemis de ses soi-disant frères et les autres forces étrangères (FDLR, FNL, Red-Tabara etc..). Il s’est détournait contre Kabila qu’il a tant servi. Il n’hésitera pas de se détourner contre qui que ce soit en cas des besoins. Il est le Pétain Tutsi du Congo. Il a accédé au grade de Lieutenant Général garce à la trahison de ses soi-disant frères, qui eux ne lui ont fait aucun mal. Le régime de Tshisekedi l’utilise contre eux pour cette raison. Que ce régime sache que la félonie c’est bien sa loterie.