L’Afrique est-elle économiquement et socialement mal partie depuis sa décolonisation jusqu’à nos jours? Un peu avant le meurtre du fondamentalement socialiste Président libyen Mouammar Kadhafi en Octobre 2011 par l’Occident capitaliste, le terrorisme était rare en Afrique.

Cet homme d’Etat, autrefois très respecté et adulé par son peuple car il lui distribuait à satisfaction les dividendes de la manne pétrolière, était de facto un homme à abattre car le capitalisme oppresseur et surtout non égalitariste ne fait pas de quartier.

Muammar Kadhafi; ce bon exemple du vivre heureux et adepte du partage parfait des richasses sociales est donc supprimé par les lions franco-anglo-américains. Alors, comment les peuples africains peuvent-ils réagir face à cette faune capitaliste sauvage qui tient en otages leurs dirigeants les empêchant de quitter le pouvoir pour continuer indéfiniment à mieux servir ses intérêts? Le Camerounais Paul Biya, 40 ans et plus, l’ex-Président zairois Mobutu Sese Seko, 32 ans et consorts sont des exemples les plus frappants. Et comme la plupart des régnants africains sont hantés par cette menace de mort s’ils ne se tiennent tranquilles, et s’ils commencent à la Sankara à remettre en question l’ordre sacro saint occidental. Il se crée de petits noyaux d’ultranationalistes africains tapis dans l’ombre pour dénoncer, les armes à la main, ce diktat  ou plutôt cette séquestration.

Que nous reserve le Sénégalais Diomaye Diop, les jeunes militaires du Burkina, Capitaine Ibrahim Traoré, du Mali Assimi Goita et du Niger, Abdulhaman Tchiani? Rien que des surprises positives. Les trios derniers ne cachent pas leur rejet de la moribonde Françafrique. Cette jeune generations de leaders africains disent ne pas s’être compromis avec les services secrets occidentaux. Ils ne cherchent pas non plus leur protection. Ils cherchent à laver l’affront séculaire que l’Occident esclavagiste, colonisateur puis néocolonialiste a fait subir à l’Afrique.

Pourront-ils réussir au moment où cet Occident dispensateur de qualificatifs monstrueux à travers ses médias, ses forums aide dans son macabre projet par sa société civile très sournoise et sybilline? Très rapidement les traitera de terroristes. Il dépêche son armada à partir de ses bases militaires françaises construites partout en Afrique francophone; au Niger, à Djibouti, Gabon, au Sénégal, en Cote d’Ivoire, au Tchad et 14 bases et 20 camps militaires américains pour mieux quadriller cette Afrique-ci et éliminer ces esprits rebelles qui se révoltent contre son ordre planétaire. Résultats? Il utilisera son industrie médiatique pour une campagne de diffamation de ces leaders et provoquera des foyers de protestation quitte à éliminer ces jeunes politiciens qui n’entendent pas du tout, à l’instar de Thomas  Sankara, héros africain de tous les temps. Qu’ils se tiennent sur leur garde. Ils sont précieux aux Africains.

Et si par bonheur ces jeunes leaders révolutionnaires africains pouvaient resister à la tentation de corruption morale de cet Occident, l’Afrique gagnera par là son indépendence économique et la levée des barrières douanières entre pays et peuples africains qui commerceront entre eux avant de se tourner vers l’Occident, le monde arabe et l’Extrême Orient.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *